mardi 3 mars 2015

GTH34, étape 1 : Bédarieux - Roqueredonde, mardi 03 mars 2015

J'arrive à Montpellier lundi soir. Je ne connais pas la ville, du coup j'ai réservé un hôtel pas loin de la gare. J'y suis en moins de 5mn. Je vais faire ensuite un petit tour place de la Comédie et les rues autour, et après avoir mangé, je rentre me coucher. C'est que j'ai un TER à 6h50 le lendemain matin pour Bédarieux, départ de mon périple.




Mardi 03 mars, après une nuit agitée à cause du bruit de la rue et les ronflements venant de la chambre voisine, je pars donc pour Bédarieux. J'ai un changement à Béziers, et j'arrive enfin à 8h34. A peine descendu du train, je pars à la recherche du Réseau Vert, autre nom de la Grande Traversée de l'Hérault. C'est à la sortie de la ville que je trouverai la première borne de la GTH34. Je suis parti sous le soleil, les températures sont un peu fraîches. Tout de suite je vais me réchauffer avec le premier coup de cul. D'ailleurs le leitmotiv de la journée sera la grimpette. Ça va monter tout le temps. 






Durant les premiers kilomètres je vais traverser des zones sableuses (je quitte Bleau pour en retrouver ici ...) et des carrières de bauxite, qui donnent à la terre une couleur rouge particulière. Je traverse un premier hameau, Carlencas, il est typique de la région et superbe. 
Juste après j'arrive sur un plateau. Je profite d'un magnifique panorama avec une vue superbe sur les montagnes du Carroux, dont je m'éloigne à chaque coup de pédale...
Je n'ai pas encore parlé des chemins. Ce sont de larges pistes, très roulantes et bien sèches. C'est un poil caillouteux mais rien de méchant encore.










Je vais redescendre du plateau par une belle descente qui me fera arriver à Montbarri, point le plus bas de la journée. Qui dit point le plus bas, dit belle remontée ensuite. et ce ne sera que le début. Tout d'abord je vais remonter sur le tout petit plateau où se trouve le parc éolien de Dio, en traversant auparavant le magnifique petit village de Dio dominé par son château médiéval.









Je continu mon ascension, pendant plus de 5km. J'ai un moment de répit, car ça redescend jusqu'à Lunas, petit bourg sur les bord du Gravezon. Là je vais tourner un peu, ayant perdu de vue les bornes vertes. Et à la sortie du bourg ... je vous le donne dans le mille, ça remonte. Bon c'est pas trop dur au début, les pourcentages sont modérés jusqu'au col du Roube, où je ferais une pause récupération et quelques étirements bénéfiques car les cuisses deviennent douloureuses. Mais ensuite, la fatigue aidant, cela devient une épreuve. Au total ce seront plus de 11km de grimpette jusqu'au plateau de Cabalas. Les pourcentages sont redoutables par endroits. Je dois pousser de temps en temps. De plus le temps est maintenant plus frais, je dois remettre ma veste. D'ailleurs alors que je contourne la vallée du Gravezon, je ressent quelques gouttes de pluie. Mince me voilà bien ... Heureusement ces gouttes ne se transformeront pas en véritable pluie.








Au bout du vallon se trouve le hameau de la Flayssière. Il abrite une communauté de non-violents inspirés de Gandhi, la Communauté de l'Arche. les deux hameaux suivant, la Borie Noble et Nogaret, eux aussi font partis de cette même communauté. 









La pente s'est adoucie, mais le chemin devient boueux. Heureusement que je suis presque arrivé à destination. J'ai réservé une nuit dans le gîte de Roqueredonde. J'y arrive donc à 16h15 après 57km et 1580m de dénivelé. Je suis bien vanné, et je file direct prendre une douche bien mérité.

Le gîte me direz-vous ? Et bien c'est le Relais Saint Dalmas, estampillé Accueil Paysan. Il est tout neuf, il n'a que deux ans. Il est superbement bien entretenu, et le propriétaire mitonne de succulents repas ... hummm cette blanquette de veau (avec que des produits du coin bien sûr) !!!!
Allez il est temps d'éteindre les feux, demain une dure journée m'attend.








Mes chiffres de l'étape 1:

56,90km
7h42 dont 5h41 sur le vélo
7,4km/h de moyenne avec les pauses (9,9 sans)
48,7km/h max
1579m de D+

2 commentaires:

  1. Un super trip, courageux, surtout en hiver dans ce coin de tramontane "vent a décorné les bœuf"
    je me permet de le mettre en lien sur notre site.
    Manu

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  2. Complet et agréable à lire ce CR, félicitations

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